Les désastres écologiques de la "mode rapide"

Les désastres écologiques de la "mode rapide"

Alors que les soldes commencent le 9 janvier, des voix s’élèvent pour dénoncer les pollutions et gaspillages de la filière textile. Son impact sur le climat est plus important que celui des vols internationaux et du trafic maritime réunis.

Les chiffres donnent le tournis. Et donnent à réfléchir alors que s’ouvre, mercredi 9 janvier, la période des soldes d’hiver. D’après l’Ademe, la mode émet chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit davantage que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Un impact climatique majeur, qui s’ajoute aux autres effets de la filière, comme la pollution et le gaspillage. (...)

« Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux écologiques et sociaux dans ce domaine, confirme Erwan Autret, spécialiste du textile à l’Ademe. Ce qui conduit certaines entreprises à réagir. » Avec des stratégies multiples : miser sur l’écoconception, comme le fait Decathlon (augmenter la durée de vie des vêtements, favoriser leur recyclage, etc.), proposer des vêtements d’occasion de la marque, se tourner vers le made in France ou le coton bio, etc. « Cette industrie est acculée au changement. Ceux qui s’engagent aujourd’hui dans un autre modèle auront un avantage concurrentiel », estime Majdouline Sbai, évoquant des « clients qui veulent consommer moins mais mieux ». (...)

https://www.la-croix.com/JournalV2/desastres-ecologiques-mode-rapide-2019-01-08-1100993743